Futurs étudiants

Étudier au GERAD

Il faut d'abord préciser que le GERAD ne recrute pas d'étudiants directement. Ce sont les membres du GERAD qui font profiter à leurs étudiants et étudiantes de l'accès à nos infrastructures et à notre communauté. Pour étudier au GERAD, il faut donc dans un premier temps identifier un de nos membres, un thème et un sujet de recherche, et s'inscrire à l'université à laquelle ce membre est rattaché. Il faut évidemment trouver un accord et susciter l'intérêt du chercheur en question, ainsi que résoudre l'ensemble des questions administratives et de financement.

La meilleure manière de procéder est donc de vous diriger vers notre répertoire et de chercher parmi nos membres ceux dont les intérêts de recherche correspondent aux vôtres. Ensuite, contactez-les directement pour discuter des différentes possibilités. Notre section Offres d'emploi liste également régulièrement des projets en recherche active d'étudiants et étudiantes des différents niveaux.

Vivre à Montréal, une ville universitaire source de créativité

Deuxième ville en Amérique du Nord pour le nombre d'étudiants par habitant derrière Boston, la région de Montréal offre un environnement stimulant pour les études axé sur la recherche.

La région de Montréal est le plus grand centre universitaire du Canada avec 11 établissements universitaires et près de 313 600 étudiantes et étudiants, dont 58 000 proviennent de l’international*.

Cette métropole multiculturelle bénéficie également d'un écosystème d'entreprises innovantes et se positionne comme une des leaders mondiales dans des secteurs à haute valeur ajoutée.

*Données du Bureau de coopération interuniversitaire (BCI), octobre 2023.

En savoir plus

Profils

Voici quelques profils pris parmi nos étudiants actuels qui détaillent le parcours les ayant amenés au GERAD :

Omar Boussouf

Je suis doctorant en génie industriel à Polytechnique Montréal, sous la supervision des professeurs Issmail El Hallaoui (Directeur) et Amina Lamghari(Co-directrice). Mes recherches portent sur la conception de réseaux logistiques d'engrais en Afrique de l'Est dans un contexte d'incertitude. Elles s'inscrivent dans le cadre de la planification stratégique du transport maritime et terrestre, en intégrant des approches de modélisation stochastique et d'optimisation.

Avant d'entamer mon doctorat, j'ai complété deux maîtrises : la première en Traitement Intelligent des Systèmes à l'Université Mohammed V de Rabat, où j'ai étudié l'intelligence artificielle et la fouille de données, et la seconde en Science et Ingénierie de Données à l'Université de Rouen, centrée sur l'apprentissage automatique et l'analyse de données complexes.

Mon stage de fin d'études au GERAD a été le point de départ de ma thèse doctorale. Durant ce stage, j'ai travaillé sur l'application de l'apprentissage automatique à l'optimisation des tournées de véhicules. Bien qu'il se soit déroulé à distance en raison de la pandémie de COVID-19, j'ai bénéficié d'un encadrement de grande qualité de la part de mon directeur ainsi que de deux chercheurs postdoctoraux, Adil et Mayssoune, qui apportaient également leur expérience en tant qu'anciens étudiants du GERAD. J'ai aussi pu compter sur un soutien technique efficace, notamment pour l'accès à des ressources de calcul performantes, ce qui a grandement facilité la réalisation de mes travaux. Ce que j'ai particulièrement apprécié au GERAD, c'était le cadre qui favorise à la fois l'échange d'idées et le développement de méthodes analytiques pour résoudre des problèmes complexes.

Au-delà de l'aspect scientifique, l'environnement humain y est également très enrichissant. L'accès aux bureaux et aux installations facilite les interactions entre les membres et encourage la création de collaborations. Le personnel offre un soutien précieux, permettant de travailler dans de bonnes conditions et d'accéder facilement aux ressources nécessaires. Par exemple, ils nous ont accompagnés dans les démarches et la valorisation de OR@Africa, une initiative que j'ai cofondée avec d'autres membres du GERAD, visant à promouvoir l'utilisation de l'optimisation et de l'analyse de données pour soutenir la prise de décision en Afrique.

À long terme, je souhaite poursuivre mes travaux à l'intersection de l'optimisation et de la science des données, en contribuant à la conception de réseaux logistiques durables et résilients.

Sara Ghaboulian Zare

Je suis doctorante au Département d'informatique et de recherche opérationnelle de l'Université de Montréal et membre du GERAD depuis septembre 2022. J'ai le privilège d'être co-supervisée par les professeurs Olivier Bahn, Normand Mousseau et Martin Trépanier, dont les conseils me permettent d'accéder aux experts, aux partenaires, aux données et aux outils essentiels à mon doctorat. Mes recherches se situent à la croisée de la modélisation des systèmes énergétiques, de l'optimisation, de l'informatique et de la transition énergétique. Dans ma thèse, j'utilise des modèles énergétiques et des méthodes d'apprentissage automatique, fondés sur l'optimisation robuste, pour évaluer les voies d'intégration des technologies de l'hydrogène qui sont à la fois compétitives et résilientes dans un contexte d'incertitude.

Au GERAD, j'ai profité d'une culture conviviale et collaborative, de séminaires et des liens étroits avec l'industrie et les décideurs politiques, un cadre idéal pour transformer les modèles en conseils pratiques. Je participe à des conférences hebdomadaires et à des ateliers de formation qui m'aident à échanger des idées, à recevoir des commentaires et à entrer en contact avec des experts de nombreux projets. Je bénéficie également du mentorat de chercheurs chevronnés, du soutien de mes pairs et d'un environnement qui valorise l'EDI. Ces ressources renforcent mes compétences techniques et interpersonnelles et m'aident à gérer les projets auxquels je participe, tels que le projet H2CliP Canada-Allemagne, l'étude financée par l'ECCC sur les options municipales en matière d'hydrogène et mon stage à RNCan sur le déploiement de l'hydrogène et l'intégration de l'IA dans la gestion de l'incertitude. Ces expériences m'aident à m'épanouir en tant que chercheure et à me préparer à un futur rôle de chercheure scientifique.

Juan Sebastian Riveros Perez

Je suis doctorant en logistique et gestion des opérations à HEC Montréal, sous la direction des professeurs Jorge E. Mendoza et Jean-François Cordeau. Mes travaux portent sur le problème de tournées sur les arcs avec capacités, installations intermédiaires et demandes stochastiques (MCARPTIF-SD), un problème d’optimisation inspiré par la collecte des déchets municipaux dans la région du Grand Montréal. Ma recherche intègre la modélisation stochastique, l’analyse spatiale et les techniques d’optimisation à grande échelle afin d’améliorer l’efficacité et la durabilité des services urbains.

Avant d’entreprendre mon doctorat, j'ai complété un baccalauréat et une maîtrise en génie industriel à l’Universidad de los Andes, à Bogota (Colombie). J'ai mené des recherches appliquées sur les tournées de véhicules dans le secteur agricole. J'ai également collaboré avec AltaML et le gouvernement de l’Alberta sur un projet d’optimisation de la récupération du cuivre à l’aide de l’apprentissage automatique.

En parallèle de mes recherches, je m’implique activement dans la vie universitaire et communautaire. J'agis à titre de représentant étudiant et membre du comité Équité, diversité et inclusion (EDI) au GERAD et sui également vice-président aux communications du chapitre étudiant montréalais de la Société canadienne de recherche opérationnelle (SCRO), récemment relancé avec la collaboration de cinq universités de la région, dans le but de rassembler les étudiants aux cycles supérieurs en recherche opérationnelle à travers la ville.

Christina Soldati

Je suis étudiante au doctorat en génie électrique à Polytechnique Montréal sous la supervision des professeurs Antoine Lesage-Landry, Sébastien Le Digabel et Miguel F. Anjos. Mes intérêts de recherche portant sur l’optimisation de boîtes noires appliqué aux réseaux électriques. Plus particulièrement, dans le cadre du doctorat je travaille à développer une approche basée sur l’optimisation de boîtes noires pour la gestion efficace des réseaux de distribution actifs. Cela s’inscrit dans le contexte de transition énergétique, qui se définit notamment par la modernisation des réseaux de distribution, ceux-ci devenant plus actifs dans la gestion de leurs opérations face à la fluctuation de la demande et des sources de production intermittentes telles les ressources énergétiques distribuées.

Vers la fin de mon baccalauréat en génie électrique, mon intérêt pour la recherche et mon désir de me pousser mes connaissances dans le domaine des réseaux électriques m’ont amené à poursuivre à la maîtrise. Mon mémoire, que j’ai présenté à la fin de l’été 2025, porte sur l’optimisation de boîtes noires appliqué à la reconfiguration des réseaux de distribution, considérant la présence de ressources énergétiques distribuées. J’ai eu la chance d’être supervisée lors de ma maîtrise par les professeurs Antoine Lesage-Landry et Sébastien Le Digabel, lesquels m’ont encouragé à poursuivre au doctorat par la suite. De plus, vers la fin de la maîtrise, j’ai eu le privilège de collaborer avec le professeur Miguel F. Anjos lors d’un séjour de recherche de quelques mois à The University of Edinburgh.

Je suis membre du GERAD depuis mai 2023. J’ai pu profiter d’un environnement accueillant et collaboratif où j’ai beaucoup appris en côtoyant d’autres professeurs, chercheurs et étudiants, tous travaillant dans des domaines en lien avec la recherche opérationnelle et l’optimisation. Ce sont des domaines dont je connaissais très peu avant de commencer la maîtrise, et donc pouvoir évoluer dans cet environnement stimulant m’a beaucoup motivé à apprendre de nouvelles choses. J’ai aussi bénéficié d’un encadrement très formateur et d’un accès à des ressources computationnelles et un soutien technique qui m’ont beaucoup aidé à mener à bien mon projet de maîtrise.

Je viens tout juste de débuter le doctorat, toujours en tant que membre du GERAD. J’espère y poursuivre mon développement en tant que chercheure, en tirant parti des séminaires et des échanges afin de gagner en expertise et d’élargir mon réseau professionnel.