Je suis ravie de devenir membre régulière du GERAD. Je m’intéresse depuis longtemps à la recherche scientifique intersectorielle et multidisciplinaire et aux collaborations conjointes impliquant l’Intelligence Artificielle (IA), la science des données, l’apprentissage machine et la prise de décision.

Depuis plus de 13 ans, je suis professeure au département d’informatique à l’université du Québec à Montréal (UQAM). Je suis aussi vice-directrice du Centre de Recherche en Intelligence Artificielle (CRIA) de l’UQAM. Mes activités en recherche s’inscrivent principalement dans le domaine de l’intelligence artificielle, dont le Traitement Automatique des Langues (TAL/TALN) et l’apprentissage automatique. Plus spécifiquement, je m’intéresse au traitement des langues et domaines peu dotés ou pauvres en données d’apprentissage et/ou données probantes. Les domaines suivants sont des exemples déjà explorés avec la collaboration de partenaires industriels : médical, transport, humanités numériques, électronique.

Le TALN, une discipline à la frontière de la linguistique, de l’informatique et de l’intelligence artificielle, concerne l’application de programmes et techniques informatiques à tous les aspects du langage humain. Voici quelques exemples d’application du TALN : la recherche d’information (monolingue, translingue ou multilingue); la conception ou enrichissement d’ontologies; l’analyse des médias sociaux; l’extraction d’information; l’analyse des sentiments; le traitement des données massives; la conception d’agents conversationnels (chatbots); la traduction automatique ; la construction (semi-)automatique de ressources linguistiques.

Je m’intéresse à la recherche fondamentale et appliquée ainsi qu’aux collaborations avec des partenaires industriels. Présentement, je mène des collaborations financées par Mitacs (et par le passé, par le Conseil de Recherche en Sciences Naturelles et en Génie (CRSNG)), notamment avec Thales, Ciéna, Banque Nationale, Videns Analytics, et avec des entreprises en démarrage. La recherche sur des enjeux et réalités autochtones est un autre sujet de recherche qui me passionne énormément.

Par le passé, j’étais chercheuse au Conseil National de Recherche du Canada, où j’ai contribué au programme Global Autonomous Language Exploitation, financé par la Defense Advanced Research Projects Agency. Ma maîtrise (2000) et mon doctorat (2003) en informatique ont été complétés à l’Institut des Science et Technologie de Nara au Japon. Mes études postdoctorales ont été effectuées au Japon, au National Institute of Informatics avec un financement de la Japan Society for the Promotion of Science.

Mes recherches et collaborations internationales et/ou multidisciplinaires sont financées par le Fonds de recherche du Québec – Nature et technologies, le CRSNG, Mitacs et le Qatar National Research Fund.